logo copyright

Voici un résumé en français traduit du fameux article de Brad Templeton (qui est connu pour avoir fondé "ClariNet", le premier journal publié sur Internet) : " Dix grands mythes sur le copyright " que l'on retrouve sur son site 10 Big Myths about copyright explained.

ligne

Toute création (écrit, photo, audio, code source...) a désormais ses droits protégés dès le moment où elle est écrite ou produite. La mention "copyright" n'est donc pas nécessaire - elle peut simplement servir d'avertissement (la forme correcte est : " Copyright [ date ] by [ auteur/propriétaire ] " , mais on peut aussi utiliser le ©).

ligne

Le fait qu'une création soit gratuite ne lui ôte pas le copyright pour autant. Que l'on ait payé pour accéder à une oeuvre ne donne aucun droit non plus de contourner le copyright. Que l'on ne gagne rien à la diffuser non plus. La réparation encourue sera simplement d'autant plus élevée que la violation aura rapporté au violeur, ou qu'elle aura coûté à l'auteur ou propriétaire.

ligne

Rien de ce qu'on trouve sur le Web n'appartient au domaine public (à l'inverse d'une idée répandue). Le copyright est destiné à garantir à tout auteur la maîtrise de son oeuvre : utilisation et circulation, retombées financières. Ce qu'il faut, c'est l'accord de l'auteur : qu'on le sollicite et l'obtienne , ou qu'il soit explicitement sur le document. Vous pouvez consulter les textes de loi qui se rapportent aux droits d'auteur et au code de la propriété intellectuelle en cliquant sur le lien suivant :

Code de la propriété intellectuelle

Le copyright persiste, même s'il n'est pas défendu, et même si l'œuvre a déjà été copiée.

ligne

Le copyright vise à protéger l'expression d'un auteur, mais pas à bloquer la vôtre. L'exception s'applique donc aux commentaires, parodies ou études diverses sur une oeuvre publiée. Ex. : on a le droit de reproduire un article de journal pour le critiquer, mais pas pour le livrer tel quel .

ligne

Un internaute poursuivi pour une violation de copyright ne sera pas poursuivi en droit pénal. Ce délit relève du droit civil. La sanction financière peut néanmoins être sévère. La cour suivra la partie la plus convaincante.

ligne

On ne peut se retrancher derrière des arguments tels que : ça ne fait aucun tort à l'auteur, ou même ça fait de la publicité à son oeuvre. Ce n'est en aucun cas à nous d'en juger, mais à lui seul. Seule chose à faire : lui demander son accord (s'il n'a pas été déjà notifié).

ligne

Avoir une copie, n'est pas avoir les droits sur cette copie.
Ainsi les emails : même les messages privés tombent en théorie sous la loi du copyright. Pour les transférer sans violation, il faudrait donc une autorisation. Sinon, on peut toujours les évoquer, révéler leur contenu en s'appuyant sur des extraits. Dans la pratique, l'auteur d'un message ordinaire a peu de raisons de subir un dommage, mais... De toute façon, loi à part, le respect du caractère privé d'une correspondance est une "courtoisie à honorer".
"Mais le droit de l'auteur à contrôler ce qui est fait de son oeuvre est valide, même en l'absence de valeur commerciale." Ce principe, quant à lui, recueille l'adhésion des gens de loi...

ligne

Donc en résumé : De nos jours, presque toutes les choses sont protégées par le copyright au moment où elles sont créées et publiées, et aucune notification n'est exigée.

ligne
Texte appartenant à Brad Templeton ,son site 10 Big Myths about copyright explained.

bouton_accueil